La vitamine E est une vitamine liposoluble que l’on trouve sous huit formes différentes dans les végétaux. L’isomère RRR-a-tocophérol est celui qui est le plus actif biologiquement et celui qui a été le plus étudié. Il sert donc de référence pour évaluer l’activité vitaminique des autres formes et pour évaluer les besoins et apports recommandés chez l’homme.

Dans les pays développés, la carence martiale est la plus fréquente des maladies nutritionnelles, notamment chez le nourrisson et le jeune enfant. Lorsqu’elle est marquée, la carence martiale aboutit à une anémie ferriprive et peut être à l’origine de divers symptômes : fatigue, diminution des capacités intellectuelles et physiques, susceptibilité à certaines infections ou encore altération des phanères et muqueuses (chéilite, glossite, etc.).

Au cours de la première année de vie, les nourrissons nécessitent des apports alimentaires spécifiques, indispensables à leur croissance rapide et à leur développement. Les acides gras polyinsaturés à très longues chaînes : acide docosahexaénoïque (DHA, famille des omégas 3) et acide arachidonique (ARA, famille des omégas 6) sont toujours présents dans le lait maternel.

La vitamine B12, appelée aussi cobalamine, car elle comprend un atome de cobalt en son centre, a été isolée dès les années 1940. C’est une vitamine hydrosoluble présente sous plusieurs formes dans notre organisme : l’hydroxycobalamine, forme naturelle de B12 (25 % des réserves de l’organisme) ; l’adénoxycobalamine, forme tissulaire principale (70 % des cobalamines hépatiques) et la méthylcobalamine qui est la forme circulante majoritaire.

Une revue publiée début 2016 (Chmielewska et al.) dans le journal British Journal of Nutrition a fait le point sur les connaissances actuelles concernant l’intérêt d’une supplémentation en fer, acide folique et acides gras à très longues chaines (AGPLC) en ante et postnatal sur le développement neurologique de l’enfant.

La diversification alimentaire correspond à l’introduction d’aliments autres que le lait chez un enfant allaité ou recevant une préparation pour nourrissons. L’enfant va peu à peu réduire sa consommation de lait (maternel ou préparation pour nourrissons) pour acquérir peu à peu les habitudes familiales. Ce moment est particulièrement important dans la vie d’un enfant, pour sa croissance et sa santé future.

Le Secteur Français des Aliments de l’Enfance (SFAE) réalise tous les 8 ans, depuis 1981, une enquête sur l’alimentation des enfants de la naissance à 3 ans. Cette source de données unique en France apporte une photographie des comportements alimentaires des mamans vis-à-vis de leur enfant, et des apports nutritionnels des nourrissons et enfants en bas âge, selon une méthodologie reproduite permettant d’évaluer l’évolution des résultats dans le temps. Dans le n° 10, nous avons présenté les résultats du volet comportemental de l’enquête ; voici les résultats du volet “consommation” analysant les apports nutritionnels.

Les acides gras (AG), en plus d’être une source importante d’énergie, sont essentiels à de nombreuses fonctions métaboliques : développement et fonctionnement du tissu nerveux, du système immunitaire, du système cardiovasculaire… Les apports en acides gras sont particulièrement importants chez le nourrisson, tant en quantité (besoins 3 à 5 fois plus élevés que chez l’adulte) qu’en qualité. Le Comité de nutrition de la SFP fait le point et propose ses recommandations.

Le Secteur Français des Aliments de l’Enfance (SFAE) réalise tous les 8 ans, depuis 1981, une enquête sur les comportements alimentaires des mamans vis-à-vis de leur enfant (âgés de 0 à 3 ans). Il s’agit d’une source de données unique en France, qui apporte une photographie des comportements alimentaires et des apports nutritionnels des nourrissons et enfants en bas âge, selon une méthodologie reproduite permettant d’évaluer l’évolution des résultats dans le temps. Voici les résultats du premier volet de l’enquête Nutri Bébé 2013 Sfae-TNS-Sofres qui porte sur les comportements des parents vis-à-vis de leur bébé. Le volet sur les apports nutritionnels sera dévoilé courant 2014.

La petite enfance est une période d’intense développement, mais aussi d’immaturité physiologique. Ces caractéristiques imposent un apport qualitatif et quantitatif en nutriments très particulier. En plus de ces considérations métaboliques et physiologiques, cette période va également être celle de l’éducation alimentaire qui aura un impact sur son comportement alimentaire et sa santé futurs. L’enfant va créer son propre registre alimentaire, apprendre de nouveaux goûts, acquérir (ou non) un bon équilibre alimentaire.