Votre enfant a désormais 10 mois et le lait 2ème âge qu’il consommait jusqu’à présent ne répond plus entièrement à ses besoins nutritionnels. Votre pédiatre vous a certainement proposé de passer au lait de croissance.
Votre entourage, lui, vous a peut-être conseillé de donner plutôt du lait de vache à bébé. Et pourquoi pas ces laits végétaux, qui sont souvent présentés comme une alternative saine au lait traditionnel ? Bref, vous êtes un peu perdu quant aux laits adaptés à la petite enfance…rassurez-vous, vous êtes au bon endroit !
On vous explique aujourd’hui quels sont les laits adaptés aux petits à partir de 10 / 12 mois, et lesquels sont à proscrire pour l’aider à bien grandir !
Il peut être tentant de donner du lait de vache à bébé : pas de préparation, peu cher, bébé partage le même lait que le reste de la famille…Et c’est bien là tout le problème : à 10 mois, un tout-petit n’a pas le système digestif d’un adulte, et ses besoins nutritionnels restent bien particuliers pour soutenir sa croissance fulgurante !
Le principal « reproche » que l’on peut faire au lait de vache pour un bébé, c’est sa teneur en protéines. Il en contient en moyenne deux fois plus qu’un lait de croissance. Les protéines sont nécessaires pour la croissance de l’organisme : elles soutiennent le développement des muscles, elles contribuent au renouvellement des cellules cutanées et à la pousse des cheveux, des ongles, et garantissent des dents saines et la bonne minéralisation des os. Elles œuvrent également pour le bon fonctionnement des défenses immunitaires, et aident bébé à lutter contre les bactéries et les virus ! Mais point trop s’en faut : on estime que les petits français, à partir de 10 mois, en consomment déjà trois à quatre fois trop dans leur alimentation quotidienne…
Opter pour le lait de croissance est ainsi une bonne solution pour corriger en partie ce déséquilibre.
Car un apport trop important en protéines n’est pas sans conséquences : les reins de bébé sont encore immatures, et stocker ces protéines leur demandent beaucoup d’effort et d’énergie. Le principal risque est donc de créer une surcharge rénale à moyen terme, voire une obésité à long terme.
Autre argument en défaveur du lait de vache : il est pauvre en fer ! Si la teneur en fer peut varier selon le lait utilisé, on considère que le lait de vache apporte en moyenne 30 fois moins de fer que le lait de croissance ! Un point non négligeable quand on sait qu’un enfant sur deux n’a pas d’apports suffisants en fer. Deux biberons de lait de croissance par jour, soit environ 500ml, permettent de couvrir 80% des apports journaliers recommandés.
On trouve également dans le lait 3ème âge des oligo-éléments comme le zinc, des minéraux comme le sodium, le potassium, le calcium, le phosphore, le magnésium…et des vitamines (vitamine A, les vitamines B1 à B9, B12, C, D3, E…), essentiels à la croissance de bébé !
Quid des laits de chèvre et de brebis pour un bébé ? Ils sont également déconseillés, et pour les mêmes raisons que le lait de vache : leur richesse en protéines est inadaptée à un tout petit.
Pour en savoir plus sur la composition d’un lait de croissance, nous vous invitons à lire notre article Lait de croissance : quelle composition ?
Lait d’amande, de soja, d’avoine, de noisette…les laits végétaux ont le vent en poupe ! Présentés comme une alternative healthy au lait de vache, vous vous demandez si vous pouvez les proposer à bébé en remplacement de son lait infantile ? La réponse est non ! Contrairement à la croyance générale, ces boissons ne sont en réalité pas des laits : seuls les produits émanant d’un animal peuvent prétendre à la dénomination de laits ou de produits laitiers. Il s’agit en fait de jus végétaux, et la Cour Européenne de Justice a rendu un arrêt qui stipule que ces produits doivent être renommés pour éviter toute confusion dans l’esprit des consommateurs.
Ces jus n’ont en réalité que peu d’intérêt nutritionnel : ils contiennent principalement de l’eau et sont souvent dépourvus de vitamines et de calcium. Consommés quotidiennement, ils peuvent entraîner un retard de croissance et une malnutrition chez un tout petit.
Attention : Certaines formules infantiles sont élaborées à partir de riz ou de lait de chèvre, par exemple. Ils sont destinés aux enfants intolérants au lactose et / ou allergiques aux protéines de lait de vache et leurs formules ont été retravaillées pour apporter à bébé tous les nutriments nécessaires à sa santé. Ils n’ont donc rien à voir avec les laits végétaux précités. Si vous suspectez une allergie au lait chez votre enfant, parlez-en à votre pédiatre qui lui seul pourra vous conseiller le type de lait à envisager en remplacement.
Lait de vache, lait de soja, lait d’amandes…Vous l’aurez compris, aucun d’eux ne peut prétendre être un lait de croissance adapté à un petit ! Préférez les laits de croissance classiques pour votre enfant, jusqu’à l’âge de 3 ans.
Envie d’en savoir plus sur le lait de croissance et d’obtenir des réponses à toutes les questions que les parents se posent ? Rendez-vous sur notre page Instagram pour visionner le replay de notre live sur les laits de croissance, animé par la pédiatre Sandra Brancato.
Changer les couches, donner le bain, bercer bébé pour l’endormir…autant de nouveaux gestes que les jeunes pa-rents doivent apprendre à la naissance de leur enfant ! N’oublions pas la préparation des biberons, une tâche ô combien importante si la maman n’a pas souhaité ou pas pu allaiter. Si vous allez certainement devenir un pro du biberon dans quelques temps, les débuts ne sont pas toujours évidents, et comme pour tout, cela s’apprend ! On vous explique aujourd’hui comment préparer un biberon dans les règles de l’art, même quand bébé s’impatiente !
Une règle de base à rappeler : on prépare toujours le biberon sur un plan de travail propre, et on se lave les mains avec du savon avant de commencer, pour ne pas introduire de bactéries dans le lait de bébé.
Toutes les eaux ne sont pas bonnes pour bébé ! Si vous choisissez une eau en bouteille, assurez-vous qu’elle com-porte la mention « adaptée à l’alimentation du nourrisson ». Les eaux comportant cette mention répondent à un cahier des charges strict et à 40 critères de qualité définis par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation (ANSES)
Il est tout à fait possible d’opter pour l’eau du robinet si celle-ci contient peu de nitrates, de fluor et de sodium et si sa minéralisation est faible. Pour vous en assurer, une seule solution : prendre contact avec votre Mairie ! Veillez également à la qualité de vos canalisations, celles des maisons anciennes (années 40 et avant) pouvant contenir du plomb.
Une astuce si vous n’avez pas d’eau potable à portée de main, comme par exemple lors d’un séjour à l’étranger : faites bouillir l’eau au préalable, laissez-la refroidir, vous pourrez ensuite l’utiliser pour le biberon de bébé !
Munissez-vous de la mesurette présente dans votre boîte de lait. Quelle que soit la marque, la règle est la même : une mesurette pour 30 cl d’eau. Remplissez-la et arasez-la en utilisant le rebord prévu dans la boîte, ou un cou-teau. Ne tassez pas le lait, et ne touchez pas la poudre avec les doigts pour éviter les contaminations.
De même, évitez de laisser la dosette sur le plan de travail après utilisation et remettez-la immédiatement dans la boîte.
Mélangez eau et lait sans tarder en faisant rouler le biberon entre vos mains et en le secouant énergiquement de haut en bas pour éviter la formation de grumeaux.
Important : si vous partez en balade, ne préparez pas votre biberon avant de partir. Placez plutôt d’un côté l’eau dans le biberon, de l’autre les doses de lait dans une boîte doseuse, et réunissez les deux au moment où bébé a faim.
Si vous faites chauffer votre biberon, utilisez un chauffe-biberon adapté, qui va automatiquement porter le mé-lange à bonne température, aux alentours de 37°C. L’avantage ? Aucun risque que le lait ne soit trop chaud, et il sera mieux digéré s’il se rapproche de la température du lait maternel.
Evitez toutefois d’utiliser le micro-ondes : outre le risque important de brûlure, il détruit les vitamines et les pro-biotiques contenus dans le lait…
Vous pouvez également chauffer l’eau avant de mettre le lait, ce qui favorise la bonne dissolution de la poudre.
Il est tout à fait possible de donner le biberon à bébé sans le faire chauffer, à température ambiante, si votre tout petit y est habitué !
Votre biberon est prêt à être consommé, et vous pourrez conserver le mélange pendant une heure si bébé n’est pas un gros mangeur ou à tendance à fractionner sa prise de lait. Après une heure, pas d’hésitation : il faut le jeter sans remords, car la prolifération des bactéries est importante.
Une fois consommé (ou après une heure), lavez le biberon sans tarder avec un liquide vaisselle adapté (certains portent la mention « convient au lavage des biberons ») et un goupillon qui vous permettra de bien nettoyer la tétine. Laissez-le sécher à l’air libre, par exemple sur un arbre à biberons, et n’utilisez pas de torchons.
La stérilisation, qui avait le vent en poupe il y a quelques années, n’est aujourd’hui plus conseillée si la préparation et le lavage du biberon sont faits dans le respect des règles d’hygiène.
Avec un peu de pratique, vous saurez très vite préparer un biberon dans les règles de l’art et (presque) les yeux fermés !
Les aliments de l’enfance, aussi appelés baby food en anglais, désignent les aliments conçus et préparés pour les enfants de 0 à 3 ans. Si on pense souvent en premier aux petits pots de légumes, ils englobent en réalité une grande variété de produits : le lait infantile, les petits plats pour le midi et le soir, mais aussi les céréales infantiles, les biscuits pour bébé, les compotes, les laitages pour les tout-petits (brassés, yaourts…) font partie des aliments de l’enfance, et ce, quel que soit leur format : en gourde, en pot, surgelés…Ils accompagnent bon nombre de parents au quotidien, qui ont bien compris qu’ils présentaient de nombreux avantages. Détaillons-les ensemble dans cet article : voici 5 bonnes raisons de donner des aliments de l’enfance à votre bébé !
Saviez-vous que les aliments de l’enfance subissent de multiples contrôles avant d’arriver dans l’assiette de bébé ? Un petit pot ou un petit plat sera contrôlé 165 fois au cours de sa production. Matière première, production, emballage, produit fini : pas de concession, à chaque étape l’aliment est passé au crible ! Par exemple, 10 échantillons seront nécessaires pour valider l’absence de listéria, contre 1 seul pour l’alimentation courante. Les limites en résidus de pesticides sont 500 fois plus strictes, et celles en nitrate sont 10 fois plus stricts. Les colorants, édulcorants et conservateurs sont tout simplement interdits. En optant pour un aliment de l’enfance, vous faites le choix d’un produit sûr, bien plus contrôlé que les produits pour adultes ou les fruits et légumes achetés dans les différents réseaux de distribution.
Très lisse, mouliné, grossièrement mixé, avec des morceaux…pas facile de savoir quelle texture donner à quel âge. Avec les aliments de l’enfance, pas d’inquiétudes : les textures évoluent selon les tranches d’âge pour toujours proposer à votre enfant celle qui est la plus adaptée !
Apporter la juste dose de glucides, de protéines, de lipides n’est pas toujours évident. Si le fait maison est aussi une très bonne option, beaucoup de parents oublient de rajouter des matières grasses (l’huile de colza étant la plus indiquée pour apporter à bébé des acides gras essentiels, comme les fameux Oméga 3), ont tendance à saler un peu trop pour que le plat de bébé soit moins fade, ou donnent trop de protéines. Un bébé n’est pas un adulte miniature, et ses besoins restent bien spécifiques jusqu’à l’âge de 3 ans. Lui donner un aliment de l’enfance, c’est avant tout lui proposer un petit plat 100% adapté à son âge, pour l’aider à bien grandir !
On ne va pas se mentir : les aliments de l’enfance sont pratiques et représentent souvent un véritable gain de temps dans la vie souvent bien remplie des jeunes parents ! Faciles à réchauffer, faciles à transporter, ils vous suivent dans tous vos déplacements et vous permettent de nourrir sans attendre un bébé qui s’impatiente. Les laitages infantiles par exemple, sont pasteurisés pour pouvoir être conservés hors du frigo. Vous pouvez les emmener dans toutes vos balades, au parc, à la plage, sans vous soucier de transporter une glacière. Et le format gourde, proposé par de nombreux fabricants, est parfait pour combler une petite faim sans transporter de couverts, et sans se salir !
Pour proposer à bébé des recettes variées tous les jours, rien de tel que les aliments de l’enfance ! Ils mettent à votre portée une grande variété de goûts pour les repas du midi, du soir et les goûters. Ils mettent à votre portée de nouvelles saveurs, parfois difficiles à trouver hors saison, ou des fruits et légumes qu’on ne pense pas toujours à cuisiner, comme l’artichaut ou le topinambour. Bref, ils permettent d’éveiller bébé au goût, d’autant que les recettes sont élaborées par des grands chefs pour satisfaire votre petit gourmet. Un dernier point : on entend souvent dire que les petits pots et petits plats pour bébé sont fades. Il n’en est rien : bébé n’a pas le même palais que vous, et donc pas le même référentiel. Comptez sur les aliments de l’enfance pour le régaler !
Occasionnellement ou quotidiennement, les aliments de l’enfance sous toutes leurs formes sont une très bonne solution pour faciliter la vie des jeunes parents, qui peuvent les proposer sans aucun complexe ni culpabilité à leur tout petit !
Vous le savez, un apport suffisant en vitamines est indispensable pour la bonne croissance de votre bébé, et ce dès sa naissance. Si on parle beaucoup des vitamines les plus connues (A, C et D entre autres), il en est une, un peu moins courante, qui ne doit toutefois pas être négligée : la vitamine B12. Également appelée cobalamine, elle est essentielle au bon développement du cerveau, du système nerveux et de l’organisme en général, d’où l’importance pour un tout petit de la consommer en quantité suffisante. Zoom sur cette alliée, qui aide bébé à bien grandir !
La vitamine B12 est essentielle au corps humain, à tout âge. Elle intervient à différents niveaux :
On la trouve principalement dans les aliments d’origine animale : viande, poissons, abats, œufs, produits laitiers, fruits de mer. Les fruits, céréales et légumes en sont dépourvus, d’où le risque de carence chez les végétariens. Les végétaliens, qui excluent toute consommation de produits d’origine animale, n’ont aucun apport en vitamine B12, d’où la nécessité de prévoir une supplémentation via des compléments alimentaires.
La vitamine B12 est stockée principalement dans le foie, et les signes de carence ne sont pas toujours évidents à repérer, car ils peuvent se manifester plusieurs mois (voire plusieurs années chez l’adulte) après un manque d’apport. Les études montrent ainsi que les premiers signes de carence chez un nourrisson ne se manifestent qu’à partir de 3 à 6 mois[1].
Une consommation insuffisante de vitamine B peut entraîner une anémie, des troubles neurologiques et des retards de croissance chez un bébé. Comment alors, s’assurer que votre enfant en consomme en quantité suffisante ?
[1] Voir Lettre Nutrition de l’enfant de juin 2017 pour une analyse complète
Les apports nutritionnels conseillés sont de 0,4 µg/jour en dessous de 6 mois, de 0,5 µg/jour de 6 mois à 1 an, puis de 1,5 µg/jour de 1 à 3 ans.
Tant que le lait constitue la seule alimentation de bébé, il n’y a en général pas de carence possible en vitamine B12.
Les choses peuvent se corser quand bébé a commencé la diversification (à partir de 4/6 mois) et que la proportion de lait, maternel ou infantile, a diminué en conséquence. Rassurez-vous, il est assez facile de s’assurer que votre enfant ne manque pas de vitamine B12.
La solution pour lui garantir des apports suffisants en vitamine B12 ? Tout simplement lui proposer des petits plats variés, en mettant au menu du poisson, de la viande ou des œufs chaque midi (les quantités et textures devant être adaptées à l’âge de l’enfant). Le risque de carence est écarté dans le cadre d’une alimentation équilibrée, qui n’exclut pas les produits d’origine animale.
Une bonne option est de choisir des petits plats ou petits pots déjà prêts, qui contiennent tous les apports nutritionnels adaptés à l’âge de votre bébé. Vous êtes ainsi sûre qu’il ne manque de rien ! De la même façon, continuer de proposer un lait de croissance après 10/12 mois est une bonne façon de combler ses besoins en vitamine B12. A partir de 12 mois, privilégiez le lait de croissance au lait de vache, dont les apports en protéines, fer et zinc sont mieux adaptés au jeune enfant.
Si, pour des raisons éthiques ou personnelles, votre bébé ne consomme pas de produits d’origine animale (pas de lait, pas de viande, poisson ou œufs…), il est important de faire part de ce choix à votre pédiatre ou à votre médecin, car vous éliminez de fait toutes les sources possibles d’apport en vitamine B12. Ce type d’alimentation n’est possible que sur avis médical et nécessite un suivi régulier pour s’assurer de la bonne croissance de bébé. Dans ce cas, votre médecin vous prescrira des compléments alimentaires sous la forme la plus adaptée à l’âge de votre enfant.
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[1] Voir Lettre Nutrition de l’enfant de juin 2017 pour une analyse complète
Vous connaissez tous les petits pots en verre pour bébé, et peut-être en êtes-vous adepte. Pratiques, équilibrés, ils aident bébé à bien grandir grâce à des apports nutritionnels 100% adaptés à leurs besoins et à leur croissance.
Pour autant, savez-vous comment ils sont fabriqués, du champ à l’assiette ? On vous emmène aujourd’hui dans les coulisses de la création d’un petit pot, depuis la récolte des matières premières jusqu’à son arrivée dans les rayons de votre supermarché !
L’exigence de qualité et de sécurité qui entoure les petits pots en verre pour bébé commence dès la sélection des matières premières et des agriculteurs partenaires, auxquels un cahier des charges strict est imposé. Par exemple, des précautions peuvent être prises concernant la position géographique des champs, qui doivent être les plus éloignés possible des routes.
C’est ce même cahier des charges qui bannit ou réduit drastiquement l’utilisation de certaines substances lors de la production. Par exemple, les taux de nitrates et de pesticides doivent être respectivement 10 fois et 500 fois plus faibles que dans l’alimentation courante.
Prenons un exemple concret avec la pomme. Les étapes de contrôle qualité commencent bien avant la cueillette, puisque 2 à 3 semaines avant la récolte, les services techniques prélèvent un échantillon dans le verger pour l’analyser. La cueillette commence seulement lorsque les analyses ont prouvé qu’il n’y avait ni nitrates, ni traces d’OGM.
D’autres contrôles (bactériologiques notamment) sont effectués sur les matières premières avant leur utilisation, à partir d’échantillons prélevés dans le camion de livraison.
Une fois les matières premières arrivées en usine, si tous les indicateurs sont au vert, la production peut démarrer ! Les recettes des petits pots pour bébé sont élaborées avec des pédiatres et des diététiciens spécialistes de la petite enfance. Ils contiennent tous les apports nutritionnels recommandés à chaque catégorie d’âge (lipides, glucides, protéines…) et les ingrédients sont soigneusement sélectionnés pour éveiller bébé au goût. Par exemple, les petits pots contiennent des quantités de sel peu importantes, mais les chefs misent sur l’ajout d’herbes et d’épices pour rehausser les petits plats et faire découvrir de nouvelles saveurs aux petits.
Dans un premier temps, les fruits et légumes sont lavés, épluchés, puis passés dans une centrifugeuse. Suit ensuite une étape primordiale : la cuisson, et la stérilisation UHT. En portant un aliment à haute température, tous les germes microbiens sont éliminés pour proposer un aliment 100% sûr à bébé. Vient ensuite le remplissage des pots, et l’encapsulage. On injecte un petit nuage de vapeur sur la purée et sur le couvercle pour créer une barrière de protection et faciliter le scellement. C’est ce qui va créer le fameux « ploc » à l’ouverture, qui vous garantit que le petit pot a été bien conservé.
Ultime vérification : s’assurer que le petit pot ne contient pas de corps étranger. Même si cela semble peu vraisemblable tant de multiples précautions ont été prises sur les étapes de fabrication en amont, on revérifie l’absence d’élément étranger en le scannant grâce à des faisceaux 3D.
Place maintenant au datage : on imprime la date de péremption, le numéro de lot et toutes les informations utiles sur le couvercle ou l’emballage. Les petits pots sont ensuite re-stérilisés à haute température. A leur sortie, ils avoisinent les 35° et il faudra les laisser refroidir et sécher, avant qu’ils ne subissent une nouvelle série de contrôles veillant à vérifier si la stérilisation a été correctement effectuée, si le pot est bien fermé, etc.
Nos petits pots filent ensuite vers l’étiquetage, une étape importante pour identifier le produit. Là encore, un scanner s’assure de ne pas avoir d’erreurs, par exemple, une purée de carotte étiquetée comme étant une compote de pommes !
Tout est bon ? Nos petits pots partent au conditionnement, où ils sont emballés, regroupés en lot puis en carton sur des palettes pour bientôt rejoindre votre point de vente. Mais pas sans un dernier contrôle : quelques produits sont sélectionnés de façon aléatoire dans chaque lot et subissent une ultime vérification. Direction le laboratoire, où on va vérifier leurs qualités gustatives et s’assurer encore une fois de l’absence de bactéries.
Le feu vert est donné ? C’est parti pour les livraisons, ces petits pots régaleront bientôt de nombreux bébés en France et même à l’étranger !
Il faut savoir que depuis la récolte jusqu’à l’assiette, un petit pot aura été contrôlé 165 fois pour vous garantir un niveau de sécurité optimal. C’est pourquoi il peut se targuer d’être même plus sûr que le « fait-maison », car l’alimentation courante répond à des normes moins strictes. Pas facile en effet de savoir quels traitements ont subi fruits, légumes et viandes et à quel niveau de pesticides ils ont été exposés.
Proposer un petit pot à bébé, c’est faire le choix de la sécurité et lui offrir des produits sains, adaptés à son âge, pour l’aider à bien grandir !
Vous avez certainement entendu parler des acides gras essentiels (AGE) et de leur importance pour une bonne santé, aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant, mais les connaissez-vous vraiment ? On vous explique dans cet article pourquoi les AGE jouent un rôle primordial dans la croissance de bébé et où les trouver pour s’assurer que nos petits en consomment en quantité suffisante.
Les acides gras essentiels sont tous les acides gras que l’organisme n’est pas capable de fabriquer en quantité suffisante. Il doit donc trouver ces lipides dans l’alimentation.
Il existe deux grands types d’AGE précurseurs que l’alimentation peut apporter :
Dans le jargon, on les désigne plus précisément sous le nom d’acides gras poly-insaturés. Ils s’opposent aux Omega 9, des acides gras mono-saturés, non essentiels car déjà synthétisés par le corps humain et à consommer avec modération.
Les acides gras essentiels favorisent le développement cérébral et visuel de bébé. Certaines études montrent qu’ils sont nécessaires pour aider nos bébés à bien grandir !
On les retrouve dans certains aliments bien spécifiques.
Les Omega 3 se trouvent essentiellement dans les poissons gras, comme le saumon, le hareng, le maquereau, les sardines, le thon, à mettre au menu de notre petit gourmet deux fois par semaine (à partir de 6 mois). Ils sont également présents en quantité dans l’huile de colza, qui est l’huile de référence pour un petit.
D’autres huiles apportent des Omega 3, comme l’huile de lin (l’huile de lin vierge est déconseillée avant 3 ans) ou de noix (à consommer avec l’accord de votre pédiatre en raison du risque d’allergie aux oléagineux). Les huiles de tournesol, de pépins de raisin et d’arachide ont des compositions bien moins intéressantes pour un petit et n’apportent que très peu d’Omega 3 et d’Omega 6. L’huile d’olive quant à elle, peut être consommée de temps à autre pour varier les saveurs, mais elle est un peu trop riche en Omega 6 : il faut en effet veiller à conserver un bon ratio entre les deux types d’Omega. Le rapport conseillé selon l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation) doit être strictement inférieur à un Omega 3 pour 5 Omega 6.
Les aliments les plus riches en Omega 6 sont les huiles (pépins de raisin, tournesol, noix, maïs, soja) et les margarines, les graisses oléagineuses, le saindoux, les graisses d’oie et de canard et les sauces …Veillez simplement à ne pas en proposer trop souvent à bébé pour ne pas déséquilibrer ses apports. Trop d’Omega 6 favoriserait l’obésité et peut induire des désordres métaboliques.
Les études* montrent que plus de deux enfants sur trois ne consomment pas assez d’Omega 3. Comment s’assurer alors que votre bébé consomme suffisamment d’acides gras essentiels, avec un bon ratio entre Omega 3 et Omega 6 ?
Si bébé mange des petits pots ou des petits plats déjà prêts, pas d’inquiétude : les recettes sont élaborées en fonction de l’âge de l’enfant et de ses besoins nutritionnels, et la bonne quantité d’huile se trouve déjà dans son repas.
Si vous cuisinez maison, prenez un bon réflexe en ajoutant après cuisson un peu d’huile de colza dans le plat de votre tout petit : une cuillère à café de 6 à 12 mois, deux à partir d’un an. Un enfant a besoin de bons lipides pour bien grandir, ne les diabolisez pas, et n’oubliez pas de lui en fournir quotidiennement en quantité suffisante.
Autre levier important pour augmenter l’apport d’Acides Gras Essentiels de votre enfant : le lait infantile, dont les formules cherchent toujours plus à se rapprocher du lait maternel pour accompagner les mamans qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas allaiter. Il faut savoir que le lait maternel est naturellement riche en matière grasse : il couvre 45% des besoins journaliers d’un petit en Omega 3.
A partir de 10/12 mois, le lait de croissance est le mieux adapté à l’alimentation de bébé. Il garantit une bonne couverture des apports en Omega 3, (47%**) et une consommation de 500ml/jour couvre également 80% des besoins journaliers en fer** tout en apportant du zinc et des vitamines pour aider bébé à bien grandir.
Souvent méconnus ou ignorés, les acides gras essentiels ont pourtant un rôle extrêmement important dans le bon développement de bébé. En misant sur le duo petits plats pour bébé / lait de croissance, vous êtes sûrs de fournir à bébé tous les nutriments dont il a besoin au quotidien !
*Etude Nutribébé SFAE 2013 – Volet consommation
**Anses – table de composition nutritionnelle Ciqual 2020
Certains parents les scrutent dans le moindre détail, d’autres n’y prêtent pas attention : les emballages sur les petits pots et petits plats de bébé ont pourtant toute leur importance ! Saviez-vous que certaines mentions sont obligatoires pour mieux vous aiguiller dans vos choix ? Que d’autres sont optionnelles pour vous apporter un maximum d’éléments, et qu’enfin, un logo spécifique aux aliments de l’enfance existe depuis 2018 ?
Faisons le point pour y voir plus clair à l’heure de choisir vos petits pots pour bébé !
Plusieurs informations sont obligatoires et figurent sur TOUS les petits pots et petits plats pour bébés, quelle que soit leur marque ou leur lieu de distribution. Parmi elles, nous retrouvons :
Sur le plan juridique, les étiquettes doivent également mentionner le nom et l’adresse du fabricant, ses coordonnées et le numéro du lot de fabrication.
Pas toujours facile de décrypter une liste d’ingrédients !
Sachez que les ingrédients sont toujours indiqués par ordre décroissant sur une étiquette. Si le premier ingrédient mentionné est le riz, alors ce dernier est l’élément principal de votre petit plat.
Un principe très simple s’applique aux aliments de l’enfance : ce qui ne figure pas dans la liste des ingrédients ne fait pas partie de la recette du produit. Ainsi, vous n’avez pas de mauvaise surprise, vous savez exactement ce que vous donnez à bébé.
Pour les bébés allergiques, l’étiquette impose aussi de mentionner si le petit plat a été élaboré dans un atelier manipulant des allergènes, tels que l’arachide, le lait, les œufs ou encore les fruits à coque.
Saviez-vous que l’alimentation des tout-petits (0-3 ans) est soumise à des règles très strictes en termes d’ingrédients ? Ces règles sont essentielles pour assurer la sécurité alimentaire des bébés et préserver leur santé. Ainsi, vous ne trouverez jamais dans les aliments de l’enfance de colorants, d’édulcorants ou de conservateurs. L’utilisation d’autres additifs est fortement restreinte, puisque les aliments pour bébé contiennent 5 fois moins d’additifs que l’alimentation courante.
Les pesticides et autres substances chimiques sont également passés à la loupe, puisque les limites en résidus de pesticides sont 500 fois plus strictes que dans l’alimentation adulte.
Cette rigueur vous garantit un produit sain et sans danger pour bébé, pour l’aider à bien grandir et à apprendre le goût des différents aliments !
Pas toujours facile de s’assurer qu’un aliment répond bien aux besoins nutritionnels de votre tout petit devant l’offre pléthorique disponible sur le marché !
Depuis l’automne 2018, un nouveau logo a fait son apparition. Peut-être l’avez-vous déjà repéré en magasin, ce logo avec un bébé sur fond bleu et la mention « Destiné à l’alimentation du tout petit » a été instauré par l’AFNOR, l’Agence Française de Normalisation.
Sa présence sur un packaging vous garantit que le fabricant respecte la norme française NF V090-001, qui limite notamment le nombre d’additifs, la teneur en nitrate, les résidus et pesticides, et qui interdit certains phtalates, reconnus comme étant perturbateurs endocriniens, dans les aliments pour bébé.
De quoi choisir les aliments pour bébé en toute sérénité et en toute sécurité !
A partir de 10 mois, les progrès de votre enfant sont fulgurants : il commence à se déplacer, à marcher, et ses besoins nutritionnels évoluent ! Si vous avez déjà amorcé des changements dans son alimentation via la diversification, il est également temps de modifier son apport lacté pour lui offrir un produit plus adapté à ses nouveaux besoins.
A cet âge, si en tant que maman, vous n’allaitez pas, l’alimentation lactée adaptée aux besoins nutritionnels de votre enfant est le lait de croissance. Que contient-il vraiment ? Pourquoi ce produit est-il particulièrement recommandé ? Et pourquoi un simple lait de vache n’est pas le mieux adapté à un tout-petit ? Faisons le point pour comprendre pourquoi et comment le lait de croissance, consommé quotidiennement, aide votre enfant à bien grandir !
Le lait de croissance prend le relais du lait deuxième âge à partir de 10-12 mois, s’adressant ainsi aux enfants déjà diversifiés. Il complète les apports nutritionnels de l’alimentation quotidienne, car, même en mangeant varié et équilibré, les quantités consommées à cet âge ne permettent pas de couvrir tous les besoins nutritionnels de petits, qui restent importants et bien spécifiques !
La composition de chaque lait est propre au fabricant et figure toujours sur les emballages.
Néanmoins, on retrouve certaines constantes quelle que soit la marque du lait de croissance, qui contient toujours :
A l’heure actuelle, il n’existe pas de réglementation européenne sur le lait de croissance. Mais en France, un arrêté impose des critères stricts sur la formulation qui se rapproche de celle du lait 2e âge. De plus, les formules évoluent régulièrement pour adapter les laits de croissance aux dernières recommandations nutritionnelles.
On vous a peut-être déjà fait la remarque, « mais pourquoi tu ne lui donnes pas du lait de vache ? C’est pratique et c’est moins cher. »
La réponse est simplement que le lait de croissance est le seul à être spécifiquement adapté aux besoins nutritionnels des jeunes enfants de moins de 3 ans !
A partir de 10 mois, en France, la plupart des enfants consomment trop de protéines au quotidien : jusqu’à 3 ou 4 fois trop ! Certes, les protéines sont nécessaires au bon développement de bébé : elles renouvellent les tissus musculaires et cutanés, soutiennent les défenses immunitaires et d’une manière générale, elles assurent la bonne croissance et le bon développement de bébé. Consommées en excès, elles présentent toutefois des risques pour la santé de bébé, puisqu’elles peuvent entraîner une surcharge rénale. Les reins de l’enfant, immatures avant l’âge de 3 ans, sont alors mis à contribution pour stocker ces protéines, ce qui demande beaucoup d’énergie et fatigue le tout-petit. L’apport en protéines du lait de croissance est donc limité pour être spécifiquement adapté aux besoins de l’enfant.
Les bénéfices du lait de croissance ne s’arrêtent pas là puisqu’il apporte également :
Enfin, le lait de croissance apporte moins de sel que le lait de vache !
Et pourquoi pas proposer des jus végétaux à bébé ? Le lait d’amande, de soja, d’avoine ont le vent en poupe ! Oui mais voilà : les laits végétaux – qui ne sont d’ailleurs pas des laits mais des jus – contiennent moins de calcium, minéraux, acides gras essentiels que les laits de croissance.
Les laits de brebis ou de chèvre, sont au contraire trop riches en protéines pour un petit.
Vous l’aurez compris, le lait de croissance est le lait qui se rapproche le mieux du lait maternel afin d’aider bébé à bien grandir, sans carences et sans excès après 1 an. Il permet de compléter l’alimentation courante pour couvrir les besoins en nutriments de bébé. Alors plus d’hésitations à avoir !
Sources : *Mpedia , **Etude Nutribébé
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