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Rita (LemonMama®️) accompagne les familles dans leur alimentation grâce à une approche complète et personnalisée, que ce soit dans ses cabinets en Normandie et en région parisienne ou à distance, en téléconsultation.

Notre spécialiste propose un suivi diététique et nutritionnel complet, couvrant toutes les étapes, de la fertilité à l’enfance et adolescence. Elle conseille les parents sur l’alimentation lactée de leur bébé, qu’il soit allaité ou nourri au biberon, et aide les familles qui rencontrent des problèmes de troubles digestifs, d’allergies alimentaires pour leur bébé ou d’alimentation sélective, incluant les troubles de l’oralité pédiatrique. Elle accompagne également les familles dans la gestion du poids de leur enfant (sous-poids ou en surpoids).

Si une mère ne peut / souhaite pas allaiter, quelles sont ses options ?

Bien que le lait maternel reste l’aliment le plus adapté pour bébé en raison de son adaptation à ses besoins et de ses nombreux bienfaits pour la santé de la mère, il n’est pas toujours possible ou souhaité. Diverses raisons peuvent expliquer ce choix, qu’elles soient médicales, personnelles ou liées à des contraintes de vie. Dans ces situations, il est crucial de savoir quelles alternatives existent pour garantir que le bébé reçoive tous les nutriments essentiels à sa croissance et à son développement.

La seule option appropriée pour nourrir un bébé lorsque l’allaitement n’est pas possible est le lait infantile. Ce lait est spécialement formulé pour répondre aux besoins nutritionnels des nourrissons et se rapprocher, dans la mesure du possible, de la composition du lait maternel. Le lait infantile choisi doit être adapté à l’âge de votre bébé et à ses besoins spécifiques. Le pédiatre ou le médecin généraliste discutent avec les parents pour leur conseiller le lait le plus approprié pour leur bébé.

Nous distinguons plusieurs types de lait :

– Les Formules standard qui répondent aux besoins de la plupart des enfants.

– Les Formules spécialisées : Pour les bébés ayant des besoins spécifiques (allergies, intolérances, prématurité, ou types d’alimentation souhaitée par les parents.

Plusieurs formes de laits infantiles sont disponibles :

Lait Infantile en Poudre qui est le plus courant et généralement le plus économique. Il doit être mélangé avec de l’eau pour le reconstituer, en respectant bien sûr les indications du producteur sur la boite.

Lait Infantile Liquide qui est prêt à l’emploi, ce type de lait est très pratique mais plus coûteux. Il offre les mêmes avantages nutritionnels que le lait en poudre sans nécessiter de préparation.

Pour répondre aux besoins de bébé, en l’absence d’allaitement maternel, le lait infantile est la seule alternative adaptée. Les autres types de lait et les jus végétaux ne conviennent pas aux bébés :

– Le lait classique de vache, de chèvre ou tout autre lait animal n’est pas adapté aux besoins nutritionnels d’un nourrisson. Ces laits sont trop riches en protéines et en sels minéraux, et pauvres en fer et acides gras essentiels, dont le bébé a des besoins accrus dans les premières années de vie ;

– Les boissons végétales (soja, amande, riz, etc.) : Bien qu’ils soient de plus en plus populaires chez les adultes, ces boissons, même enrichies, ne conviennent pas aux nourrissons et aux enfants plus grands. Ils manquent de nombreux nutriments essentiels, tels que les acides gras, les vitamines et les minéraux nécessaires pour un développement optimal de bébé.

Quels sont les avantages du lait maternel par rapport au lait infantile ?

Le lait maternel est souvent considéré comme l’étalon-or en matière de nutrition infantile, en raison de ses nombreux bienfaits uniques. Les bénéfices du lait maternel sont non seulement des bénéfices nutritionnels, mais aussi des avantages immunologiques, de développement cognitif et émotionnel associés à l’allaitement, tout en tenant, bien sûr, compte des aspects pratiques et de santé pour la mère.

Les avantages du lait maternel pour le bébé sont nombreux :

Composition idéale : Le lait maternel est parfaitement adapté aux besoins nutritionnels du bébé, évoluant avec lui pour fournir les bonnes quantités de protéines, lipides, glucides, vitamines et minéraux.

Protection immunitaire : Le lait maternel contient des anticorps, des enzymes et des cellules immunitaires qui protègent le bébé contre de nombreuses infections et maladies, renforçant ainsi son système immunitaire.

Digestibilité supérieure : Plus facile à digérer que le lait infantile, le lait maternel diminue le risque de troubles digestifs tels que les coliques, les reflux gastro-œsophagiens ou encore la constipation.

Développement cognitif : Le lien entre la mère et l’enfant au moment de l’allaitement améliore le développement neurologique de l’enfant. De plus, quand l’alimentation de la maman est bien adaptée et équilibrée, Il est enrichi en acides gras essentiels comme le DHA qui soutient le développement cérébral et les performances cognitives à long terme.

Réduction des risques de maladies chroniques : L’allaitement exclusif est lié à une diminution du risque de développer des maladies chroniques comme le diabète de type 2, l’obésité et les maladies cardiovasculaires plus tard à l’âge adulte.

L’allaitement présente aussi de nombreux avantages pour la mère, comme la récupération en post-partum : l‘allaitement aide l’utérus à se contracter et à retrouver sa taille normale plus rapidement. De plus, il favorise une perte de poids plus rapide, car les besoins caloriques sont plus élevés, à condition d’avoir une alimentation équilibrée et adaptée.

L’allaitement réduit également le risque de certains cancers, comme le cancer du sein et de l’ovaire. Il favorise le lien mère-bébé grâce au contact peau-à-peau et à l’intimité de l’allaitement, renforçant ainsi leur relation. Enfin, l’allaitement est pratique et économique, car le lait maternel est toujours disponible, à la bonne température et ne nécessite aucune préparation.

Quels sont les principaux facteurs à prendre en compte lors du choix d'un lait infantile ?

Lors du choix d’un lait infantile, plusieurs facteurs sont à prendre en considération pour garantir que votre bébé reçoit une nutrition adaptée pour sa croissance et son développement. Il existe une multitude d’options qui peuvent varier en fonction de l’âge du bébé, de ses tolérances alimentaires, de la composition nutritionnelle du lait, de sa digestibilité, et des préférences familiale ou recommandations médicales.

Le choix du lait infantile doit être personnalisé et fait avec son pédiatre ou médecin généraliste pour répondre aux besoins spécifiques de l’enfant.

Les principaux facteurs à prendre en compte :

– Âge du bébé : Il est essentiel de choisir un lait adapté à la tranche d’âge de l’enfant, comme le lait premier âge (0-6 mois), le lait deuxième âge (6-12 mois), et les laits de croissance 3 ou 4 (10-12 ou 18 mois et plus).

– Tolérances alimentaires : Certains bébés peuvent avoir des allergies ou des intolérances, comme une allergie aux protéines de lait de vache ou une intolérance au lactose. Dans ce cas, le médecin peut choisir de mettre le bébé sous lait spécifiquement formulé pour les enfants allergiques aux protéines de lait vache ou un lait sans lactose.

– Digestion : Certains laits peuvent être plus adaptés que d’autres chez les enfants présentant des problèmes de coliques, de reflux gastro-œsophagien ou de constipation. Le médecin pourra conseiller le parent sur le choix le plus adapté dans ces cas particuliers.

– Régime alimentaire spécifique et source des ingrédients : Certains parents préfèrent une alimentation exclusivement végétale ou issue de l’agriculture biologique, et dans ce cas on optera pour une formule adaptée à ces préférences.

– Coût et disponibilité : Il est essentiel que le lait choisi soit facilement disponible et à un prix accessible.

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Ces expertes prennent en charge toutes les problématiques liées à la nutrition pédiatrique dès la naissance de bébé. Elles vous accompagnent dans les choix du lait, en cas de reflux gastro-œsophagien (RGO), ou colique, lors de la diversification alimentaire, la néophobie, l’introduction des morceaux ou encore en cas de pathologies comme les allergies alimentaires, les troubles alimentaires pédiatriques … 

Chaque enfant est unique et sa prise en charge s’adapte à lui, et non l’inverse. Justine et Marie ont une vision de la nutrition pédiatrique très ouverte, sans frustration ni privation.

Leurs consultations sont 100 % en ligne via Zoom pour être accessibles à tous et partout dans le monde.

De quoi est composé le lait infantile ?

La composition du lait infantile évolue pour répondre aux besoins de bébé de la naissance jusqu’à ses 3 ans. Sachant que le lait maternel ou infantile reste l’aliment principal jusqu’à 12 mois de bébé́, il ne pourra pas être substitué.
Les laits maternel et infantile contiennent un faible taux de protéines par rapport au lait de vache ou celui d’autres animaux, important pour l’immaturité de la fonction rénale des nourrissons. Il est également important de rappeler que le lait maternel est l’aliment idéal pour eux.

On distingue deux types de protéines dans les laits infantiles :

– Protéines solubles

– Protéines insolubles = Caséines

Le lait infantile – comme le lait maternel – contient également des acides gras essentiels, pauvres dans le lait de vache, qui jouent un rôle dans le développement neuronal de bébé.

Enfin, les glucides sont une source d’énergie importante dans les laits infantiles. On les retrouve essentiellement sous forme de lactose, de maltodextrine, ou encore de FOS (Fructo-OligoSaccharides), GOS (Galacto-OligoSaccharides).

Puis tous les minéraux et vitamines indispensables au bon développement de bébé sont ajoutés dans les laits infantiles. Notez bien, que les laits infantiles sont réglementés, leur composition est strictement encadrée.

Quelles sont les différences nutritionnelles entre le lait premier âge, le lait de suite et le lait de croissance ?

La composition du lait premier âge et le deuxième âge évolue légèrement pour s’adapter aux besoins des bébés.

Le lait de suite dit lait deuxième âge contient notamment plus de fer pour répondre aux besoins de bébé qui augmentent à partir de 6 mois. Les teneurs en calcium et en certaines vitamines sont également revues pour correspondre aux besoins de bébé. À partir de 6 mois, le lait – maternel ou infantile – ne couvre pas tous les besoins du bébé. Il faut alors débuter la diversification alimentaire, introduire d’autres aliments, mais le lait reste majeur dans l’alimentation de bébé.

Le lait de croissance est encore un peu plus enrichi en fer car c’est la principale carence chez les enfants entre 1 et 3 ans. L’alimentation couvre difficilement les apports en fer même avec une alimentation diversifiée.
Bien que la teneur en lipides diminue légèrement, le lait de croissance demeure enrichi en acides gras essentiels, indispensables au développement des connexions neuronales de l’enfant.

De plus entre 1 et 3 ans, l’enfant passe souvent par des phases de sélectivité alimentaire voir néophobie alimentaire donc les apports ne sont pas toujours couverts par l’alimentation, d’où l’intérêt de maintenir le lait de croissance jusqu’aux 3 ans de l’enfant.

Quelles sont les différences nutritionnelles entre le lait de croissance et le lait de vache ordinaire ?

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On observe que le lait de croissance correspond mieux aux besoins de bébé que le lait de vache, grâce à des teneurs plus faibles en protéines et sodium et des teneurs enrichies en acides gras essentiels, et en certains minéraux tels que le fer et le zinc. Pour rappel, le lait maternel est l’aliment idéal du nourrisson. Le lait de croissance permet de répondre aux besoins nutritionnels des enfants de un à trois ans qui ne sont plus allaités.

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Dès l’obtention de son diplôme à l’Université de Montpellier, Olivia Beziat a parcouru le sud de la France pour réaliser des interventions en crèches, établissements scolaires, en classe ou au restaurant afin de permettre aux enfants de découvrir le monde de la nutrition et de la santé.

Elle a également travaillé au sein de grands groupes pour améliorer l’offre alimentaire en restauration collective, puis elle a finalement ouvert son cabinet libéral pour aller à la rencontre des enfants et des parents. 

Son objectif ? Travailler au plus près des réalités, aider les familles à mieux s’alimenter en s’adaptant à leurs besoins, leurs préoccupations mais aussi leurs possibilités. Elle évolue dans sa spécialité en utilisant ses propres sensibilités.

Quelles sont les recommandations concernant l'allaitement maternel et l'utilisation de lait infantile dans les premières heures et jours après la naissance ?

À la naissance le bébé est généralement posé sur le ventre de sa maman et se dirige naturellement vers son sein pour prendre ses premières gouttes d’un lait très spécial chargé de protéines et d’anti-corps. Le lait maternel est l’aliment idéal du nourrisson.

Si la maman ne peut ou ne souhaite pas allaiter, on peut proposer au nouveau-né un petit biberon de lait infantile dès la salle de naissance.

Durant les heures et jours suivants, que l’enfant soit allaité ou au lait infantile, il est recommandé de pratiquer l’alimentation à l’éveil puis l’alimentation à la demande au bout de quelques semaines afin que bébé puisse répondre à ses besoins nutritionnels.

Durant cette période, un nourrisson se nourrit exclusivement de lait et il n’y a aucun intervalle de temps à se fixer entre 2 tétées ou biberons, c’est bébé qui décide selon son état et ses besoins. En général on prévoit un apport de lait toutes les 3 à 4h mais cela peut être moins et c’est tout à fait normal, soit entre 6 à 10 tétées ou biberons / 24h. Les parents commencent à découvrir et à observer les signaux de faim de leur bébé : il s’agite, approche ses poings de sa bouche, tourne la tête pour chercher un sein, etc.

En termes de quantité de lait infantile, on prépare de petites doses pour respecter les capacités digestives du nouveau-né : 1 mesurette rase de lait infantile pour 30mL d’eau adaptée aux nourrissons en lui laissant boire ce qu’il veut (soit 5ml le 1er jour puis 10ml, etc.)

À la fin de la première semaine on arrive à préparer un biberon de 60mL adaptée aux nourrissons + 2 mesurettes de poudre de lait infantile (1 mesurette pour 30mL).

Pour lui permettre de suivre son pouvoir inné à se réguler lui-même. On ne force pas bébé à finir son biberon. S’il ne termine pas, il demandera peut-être à boire le suivant un peu plus tôt que prévu.

Comment le lait infantile peut-il être utilisé dans le cadre d'un allaitement mixte (allaitement maternel et biberon)?

On parle d’alimentation mixte (ou partielle) lorsqu’on introduit du lait infantile dans l’alimentation d’un bébé jusque-là exclusivement allaité.  On remplace donc une ou 2 tétées de la journée par un biberon de lait infantile du commerce. Pour cela veillez à utiliser une préparation infantile adaptée à l’âge :

– une préparation pour nourrisson 1er âge (n°1) si bébé à moins de 6 mois et n’est pas encore diversifié,

– une préparation de suite (n°2) pour les nourrissons diversifiés, soit environ de 6 à 10-12 mois,

– ou un lait de croissance (n°3) au-delà de 10-12 mois.

Concernant le volume à préparer, on l’adapte en fonction de l’âge de bébé pour tenir compte de la capacité de son estomac. Il est recommandé de se référer aux conseils d’utilisation présent sur chaque boîte de lait infantile.

Ces biberons peuvent être donnés selon les attentes des parents : la nuit si la maman a besoin de repos, lorsque l’enfant est gardé, si tirer le lait n’est pas ou n’est plus une option, un besoin pour la maman de prendre un traitement médicamenteux qui passent les canaux galactophores, etc. Il n’y a pas de règles établies mais il est recommandé de commencer par les tétées les moins abondantes de l’après-midi, et de ne pas remplacer les tétées du matin, celles du soir et de la nuit par du lait industriel car ce sont les tétées les plus abondantes.

Le nombre de biberons peut varier selon les jours de la semaine. Il est cependant essentiel que les tétées restent majoritaires sur les 24h pour que la lactation continue.

Quelles sont les recommandations en matière de quantité de lait infantile à donner aux bébés en fonction de leur âge ?

Le lait infantile permet à lui seul de couvrir les besoins nutritionnels de croissance du bébé depuis sa naissance jusqu’à l’introduction d’une alimentation diversifié, aux alentours de 6 mois. 

La quantité de lait dans chaque biberon est définie selon les besoins de bébé et augmente très progressivement les premières semaines. 

Même s’il est important de respecter l’appétit de bébé, il existe quelques indications qui permettent d’estimer les quantités de lait nécessaire pour que bébé grandisse comme il faut comme par exemple les conseils d’utilisation disposés au dos des boîtes de lait.  

Le suivi de la croissance de l’enfant reste l’indicateur principal à suivre et c’est votre médecin qui saura estimer si bébé consomme assez de lait lors de vos rendez-vous mensuels.

Pour donner une idée, voici les quantités approximatives que peut prendre un bébé, cela reste très variable d’un nourrisson à l’autre.

– 1er mois : de 60 à 90ml x 6 à 8 biberons / 24h

– 2ème mois : de 90 à 120ml x 6 à 8 biberons / 24h

– 3ème mois : de 120 à 150ml x 5 à 6 biberons / 24h 

– 4ème mois : de 120 à 150ml x 5 à 6 biberons / 24h

– 5ème mois : de 120 à 150ml x 5 à 6 biberons / 24h

– 6ème mois : 150ml à 180mL x 3 à 5 biberons / 24h (minimum 500mL / 24h)

– Au-delà de 7 mois : 180mL x 3 biberons / 24h, ( minimum de 500mL de lait infantile jusqu’à ses 12 mois)

Attention, au démarrage de la diversification alimentaire (pas avant 4 mois révolus, pas après 6 mois révolus), bon nombre de parents ont tendance à réduire les apports de lait. Le lait doit rester constant, les aliments donnés viendront compléter les apports de lait qui deviennent alors insuffisants pour couvrir l’ensemble des besoins d’évolution du bébé (découvertes olfactives, gustatives et de consistance dans la bouche et avec les doigts).

Les recommandations officielles sont de bien conserver au moins 500ml de lait infantile / jour ou équivalent laitier (sans dépasser 800ml) au-delà des 6 mois jusqu’au 3 ans de l’enfant.

Le lait de vache entier est le meilleur compromis du commerce pour un substitut au lait infantile à partir de 12 mois mais ne fournit aucun apport de fer. Par conséquent, le lait de croissance reste la recommandation première et peut être alterné avec du lait de vache entier UHT (Ultra Haute Température).

Les boissons végétales du commerce, même enrichies en calcium ne remplacent pas le lait infantile.

Découvrez le site d’Olivia Beziat ainsi que son blog afin de bénéficier de précieux conseils !

Des matières premières sélectionnées avec la plus grande attention !

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Le lait infantile provient le plus souvent du lait de vache, parfois de chèvre. Les matières premières utilisées pour la fabrication du lait infantile sont sélectionnées avec une attention particulière, garantissant ainsi une qualité optimale dès sa source.  Les producteurs s’engagent à fournir des matières premières respectant des normes strictes en termes de qualité, de traçabilité et de sécurité : chaque ingrédient est soumis à des contrôles rigoureux dès sa récolte.

Le lait cru, récolté dans des conditions strictes d’hygiène, constitue ainsi le point de départ d’un processus de transformation rigoureusement contrôlé. 

Des préparations infantiles spéciales – à base de protéines végétales (ex : riz) – existent également pour répondre aux besoins particuliers de certaines populations d’enfants, comme ceux souffrant d’allergies aux protéines de lait de vache ou d’autres conditions de santé spécifiques.

La transformation du lait : décomposition des ingrédients

Le lait de vache, ou de chèvre, n’est pas adapté directement aux besoins des tout-petits. Il contient trop de protéines qui peuvent être difficiles à digérer pour leur système digestif encore immature. De plus, il présente une concentration trop élevée en certains sels minéraux, notamment en sodium et en potassium, qui peut surcharger les reins des nourrissons.

Pour transformer ce lait animal en un produit adapté, il est nécessaire d’extraire et de recombiner certains composants spécifiques. Les principaux éléments extraits du lait de vache incluent notamment le lait écrémé, la crème de lait riche en matières grasses, le lactosérum, apportant des protéines solubles et du lactose (principal glucide du lait), le perméat de lait, contenant également du lactose, et certains minéraux. 

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Ces composants sont ensuite assemblés dans des proportions précises pour créer des formules infantiles qui tiennent compte des besoins nutritionnels spécifiques des bébés.

L’ajout d’autres ingrédients essentiels à la croissance de bébé...

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Le lait infantile contient bien plus que des ingrédients laitiers. Il inclut également une variété d’autres nutriments essentiels pour le développement des tout-petits. Des lipides issus d’huiles végétales ou de poisson sont également ajoutés pour apporter des acides gras essentiels comme le DHA (acide docosahexaénoïque), qui joue un rôle crucial dans le développement cérébral et visuel du nourrisson.

Des vitamines et minéraux sont également ajoutés en quantités soigneusement calculées et strictement encadrées par la réglementation. On retrouve notamment le calcium et la vitamine D, indispensable pour soutenir la santé osseuse, le zinc, qui contribue au fonctionnement normal du système immunitaire, 

et le fer, essentiel pour la formation des globules rouges et le transport de l’oxygène. Les glucides constituent une source importante d’énergie pour les bébés. Ceux-ci incluent principalement le lactose, naturellement présent dans le lait, ainsi que des maltodextrines, issues des amidons de blé, de maïs ou de pommes de terre, qui fournissent de l’énergie, permettent d’améliorer ou d’épaissir la texture des formules infantiles.

Outre ces éléments, le lait infantile peut également contenir des acides aminés spécifiques (L-tryptophane, L-isoleucine…) pour optimiser la qualité des protéines naturellement présentes dans le lait de vache et se rapprocher de celle du lait maternel. D’autres ingrédients fonctionnels, comme des prébiotiques et probiotiques peuvent également être ajoutés.

Grâce à ces divers ingrédients, le lait infantile a une composition nutritionnelle équilibrée, qui répond spécifiquement aux besoins des nourrissons pour leur permettre de grandir en bonne santé.

Une sécurité maximale

La fabrication du lait infantile est soumise à des normes de sécurité très strictes. En moyenne, plus de 150 contrôles de qualité sont effectués tout au long du processus de production. Ces tests commencent dès la collecte du lait, concernent également les autres matières premières réceptionnées et se poursuivent tout au long du process de fabrication et jusqu’au produit fini. Ces contrôles rigoureux garantissent que chaque boîte de lait infantile est conforme aux normes de sécurité les plus élevées, assurant ainsi une nutrition sans risque pour votre bébé

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Les petits instants précieux

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Pour profiter pleinement de ces moments, assurez-vous de créer un environnement serein. Trouvez un endroit calme et confortable où vous pouvez vous détendre avec votre bébé. Maintenez un contact visuel et parlez doucement à votre enfant, ce qui l’aidera à se sentir en sécurité et aimé. Prenez le temps de le tenir dans vos bras, de le câliner et de savourer ces instants de proximité.

Le lait infantile est bien plus qu'un simple aliment...

C’est un produit élaboré à partir d’ingrédients sélectionnés, transformés avec soin et soumis aux normes de sécurité les plus strictes afin de répondre aux besoins nutritionnels spécifiques et à la vulnérabilité accrue des nourrissons. Sa transformation est essentielle pour adapter et équilibrer la composition du lait de vache, ou de chèvre, pour un jeune système digestif.

La composition du lait infantile évolue en fonction de l’âge de l’enfant, de la naissance jusqu’à trois ans afin de répondre aux besoins nutritionnels qui évoluent au fur et à mesure que votre bébé grandit. Le lait infantile est un produit spécialement formulé pour garantir une croissance saine et équilibrée de votre bébé.

Découvrez notre mode d'emploi pour assurer des biberons en toute sécurité !

En tant que parents, acquérir les bons réflexes n’est pas toujours chose aisée. Toujours porté par une volonté d’accompagner les futurs et jeunes parents, le Secteur Français des Aliments de l’Enfance a créé pour vous un guide sous forme de bande dessinée retraçant les étapes-clés à respecter pour offrir le meilleur des biberons à votre enfant (si vous ne pouvez ou ne souhaitez pas privilégier le lait maternel qui est l’aliment le mieux adapté à bébé).

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3 questions à Sandra Brancato, pediatre

Le Dr Brancato est Pédiatre ambulatoire depuis 2004. Elle accompagne les familles sur de nombreux sujets comme notamment le suivi des nourrissons vulnérables, la gastro-entérologie et la nutrition pédiatrique. Elle exerce dans son cabinet à Brignon, et intervient également en maternité.

Après avoir collaboré avec le SFAE dans le cadre l’Etude Nutri-Bébé 2022, le Dr Brancato nous fait aujourd’hui l’honneur de répondre à 3 questions autour du lait infantile. Quels sont les besoins de bébé, comment est constitué le lait infantile… Vous saurez tout ! 

Quelle est l'importance des acides gras essentiels dans la nutrition des nourrissons, et comment sont-ils présents dans le lait infantile ?

Les lipides sont des macronutriments indispensables aux nourrissons, ils apportent de l’énergie et doivent représenter entre 45 et 50 % de la ration énergétique quotidienne du nourrisson et 40 à 45 % chez l’enfant de 1 à 3 ans.

Parmi les lipides, les acides gras essentiels (AGE) sont ceux qui ne sont pas fabriqués par l’organisme, ils doivent donc être apportés par l’alimentation. Les AGE sont l’acide linoléique (omega 6) et alpha-linolénique (oméga 3). Ce sont les précurseurs des acides gras polyinsaturés à très longue chaîne (AGPI-LC) :

– EPA ( EicosaPentaenoic Acid) et DHA (DocosaHexaenoic Acid) pour les oméga 3.

– ARA (Arachidonic Acid) pour les oméga 6.

Le lait maternel est un produit biologique parfait qui contient ces AGE. Le lait de vache lui en contient peu.  Il est donc indispensable pour les laits infantiles – le plus souvent fabriqué à base de lait de vache – d’ajouter ces lipides indispensables dans la recette afin de répondre aux besoins du nourrisson.

Ces AGE sont apportés par des huiles végétales et par l’ajout de DHA, obligatoire depuis 2020. L’ajout d’ARA n’est quant à lui pas obligatoire, toutefois l’ensemble des nutritionnistes pédiatres prônent l’utilisation de laits infantiles qui en contiennent, notamment dans les préparations pour nourrisson (lait 1er âge).

Les taux de lipides dans les laits infantiles sont définis par la réglementation européenne (Acte délégué (UE) n°2016/127).

Le taux de lipides dans le lait maternel est de 3,5 g / 100 ml, ainsi des taux équivalents sont attendus dans les laits infantiles dont la moyenne est de 3,4 g / 100 ml.

Le lait de vache contient le même taux de lipides que le lait maternel et les laits infantiles, cependant le lait de vache est très pauvre en AGE et il ne convient pas à l’équilibre nutritionnel des jeunes enfants de moins de 3 ans.

Comment les besoins en fer des bébés sont-ils pris en compte dans la formulation du lait infantile - en particulier du lait de croissance ?

Le fer est indispensable à la croissance et au développement neuromoteur des nourrissons. La carence en fer entraîne l’anémie ferriprive mais également une altération de développement neuro-psycho-moteur malheureusement irréversible.

Les 4 à 6 premiers mois de vie, le nourrisson né à terme et en bonne santé utilise son stock de fer accumulé pendant le 3ème trimestre de la grossesse et ré-utilise le fer libéré par la destruction des globules rouges.

Au-delà de 4 à 6 mois, les apports en fer par l’alimentation sont indispensables et seront principalement assurés par les laits infantiles et par l’alimentation diversifiée. Les taux de fer dans les laits infantiles sont également définis par la réglementation européenne (acte délégué (UE) n°2016/127).

Les pédiatres préconisent la consommation des laits infantiles jusqu’à 3 ans notamment pour palier le risque de carence en fer délétère dans la petite enfance. Il est à rappeler que le lait de vache ne contient pas de fer et qu’environ 30% des enfants de moins de 3 ans ont des apports en fer inférieurs aux apports recommandés par l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des Aliments).

Les laits de croissance permettent de corriger le déficit en fer induit par des apports alimentaires non adéquats.

Comment les protéines du lait infantile sont-elles sélectionnées et traitées pour assurer une digestibilité optimale ?

Les protéines des laits infantiles destinés aux nourrissons en bonne santé sont issues soit du lait de vache, soit du lait de chèvre.

La protéine de référence est celle du lait de mère. Bien entendu, les protéines bovines et caprines ne sont pas identiques aux protéines de la mère. Il a donc fallu adapter l’aminoacidogramme (« structure » des protéines) pour garantir la sécurité nutritionnelle notamment sur le plan des acides aminés (AA) essentiels et semi-essentiels.

Là encore, les taux de protéines et d’ajout des acides aminés essentiels et semi-essentiels sont encadrés par la réglementation européenne.

Le lait de mère a un taux de protéines bien inférieur à celui du lait de vache : seulement 0,8 à 1 g / 100 ml contre 3,5 g / 100 ml. Le lait maternel est composé d’environ 40% de caséines et 60% de protéines solubles. Les laits infantiles ont donc des taux de protéines à respecter et doivent se situer dans une fourchette entre 1,2 et 1,7 g / 100 ml.

Il est actuellement difficile de diminuer davantage sans prendre le risque d’un déficit sur certains acides aminés essentiels. La variation entre caséines et protéines solubles est différente suivant les laits infantiles : la caséine varie de 0% (ce sont des laits infantiles qui ne contiennent que des protéines solubles) et 80% (lait infantile riche en caséines).

La digestibilité et la tolérance digestive varient selon les nourrissons et le médecin pourrait être amené à proposer un autre lait infantile présentant un taux de caséines différent par exemple :

– Un taux de caséines plus élevé pour un enfant qui présente des difficultés à être rassasié.

– Un taux de caséines plus faible pour un enfant qui présente une constipation.

Le lait de vache contient 3 fois plus de protéines que le lait maternel. Il est recommandé de maintenir la consommation de lait infantile jusqu’à 3 ans pour limiter l’apport en protéines dont l’excès serait délétère pour la fonction rénale et pourrait être responsable d’un excès pondéral en grandissant.

3 questions à Stéphanie Foglietta – Dreyfuss
Crédit photo : Marie Contreras

Stéphanie est diététicienne nutritionniste, experte en nutrition infantile, une professionnelle de santé formée en allaitement maternel et maman d’un petit garçon.

Forte de son expérience et de ses qualifications, elle accompagne les familles dans l’optimisation de leur alimentation avec une approche à la fois personnalisée et bienveillante avec Feed Good®️, son cabinet à Lausanne et en téléconsultation. 

Notre experte offre une prise en charge diététique et nutritionnelle continue de la grossesse à l’enfance. Elle accompagne les parents dans l’alimentation lactée de leur nourrisson, allaité ou biberonné, ainsi que ceux confrontés à des allergies alimentaires ou encore des comportements sélectifs à table

Nous sommes ravis de partager avec vous  son expertise en matière de nutrition infantile à travers cette interview courte de 3 questions, spécialement réalisée pour Les Aliments de l’Enfance. 

Quels sont les composants essentiels du lait, maternel et infantile, pour assurer une croissance saine de bébé ?

Le lait maternel et les préparations pour nourrisson (quand la maman ne peut ou ne souhaite pas allaiter) sont des aliments complets. Ils couvrent à eux seuls l’intégralité des besoins nutritionnels d’un nourrisson jusqu’à l’introduction d’une alimentation diversifiée entre 4 et 6 mois.

– Avant tout, l’eau est un élément indispensable puisqu’elle représente 87 à 88% du lait et assure l’hydratation du nourrisson.

– Le lactose – le principal glucide du lait – est très abondant dans le lait maternel. Il fournit de l’énergie, mais joue également des rôles précieux : il favorise l’absorption du calcium, du magnésium et du zinc et contribue au bon développement du microbiote intestinal, ainsi qu’au bon développement neurologique. 

– Les lipides fournissent également de l’énergie et jouent de nombreux rôles : Ils composent les structures des membranes des cellules, sont précurseurs de nombreuses hormones, constituent le cerveau, etc. Le lait maternel est très riche en cholestérol, que l’on peut retrouver dans les préparations pour nourrissons à base de matière grasse laitière.

Deux d’entre eux sont particulièrement importants : le DHA et l’acide arachidonique,  indispensables entre autres au développement visuel et cognitif.

Les lipides sont aussi les transporteurs de vitamines comme la vitamine D

– Les protéines, sont présentes en faible quantité dans le lait maternel. Elles sont reparties en deux familles : le lactosérum et les caséines, moins abondantes.

– Enfin, le lait maternel apporte des micronutriments (vitamines et minéraux, dont du fer), ainsi que d’autres éléments tels que les nucléotides, la transferrine…

De manière générale, afin de couvrir au mieux les besoins nutritionnels du nourrisson, la composition du lait infantile vise à se rapprocher de celle du lait maternel. Elle suit pour cela une réglementation stricte au niveau français et européen.

Pourquoi le lait infantile est-il nécessairement transformé pour répondre aux besoins de bébé ?

Les laits de mammifères (autres que l’être humain) ne sont pas adaptés au nourrisson.

En effet, ils fournissent certains nutriments en trop grande quantité (les protéines, le calcium, le sodium, le phosphore, etc.) et d’autres en quantité insuffisantes (fer, vitamine C, vitamine B12, folates, vitamine D, acides gras essentiels, etc.)

Par conséquent, les laits de vache et de chèvre (les seuls autorisés à ce jour pour contribuer à la fabrication des préparations pour nourrissons) doivent être modifiés.

Comment la composition du lait infantile évolue-t-elle pour répondre aux besoins changeants des bébés ?

La principale caractéristique des préparations de suite (communément appelées « lait 2e âge ») est une teneur plus élevée en fer, pour soutenir les besoins qui augmentent fortement après 6 mois. Les teneurs des autres nutriments sont légèrement modifiés par rapport aux préparations pour nourrisson (« lait 1er âge ») pour s’adapter à l’évolution des besoins : un peu plus de glucides, un peu moins de lipides et des vitamines et minéraux toujours adaptés.

Merci infiniment pour vos réponses. Retrouvez tous les conseils de Stéphanie Foglietta-Dreyfuss sur son site Internet et sur son compte Instagram 

Votre enfant a désormais 10 mois et le lait 2ème âge qu’il consommait jusqu’à présent ne répond plus entièrement à ses besoins nutritionnels. Votre pédiatre vous a certainement proposé de passer au lait de croissance.

Votre entourage, lui, vous a peut-être conseillé de donner plutôt du lait de vache à bébé. Et pourquoi pas ces laits végétaux, qui sont souvent présentés comme une alternative saine au lait traditionnel ? Bref, vous êtes un peu perdu quant aux laits adaptés à la petite enfance…rassurez-vous, vous êtes au bon endroit ! 

On vous explique aujourd’hui quels sont les laits adaptés aux petits à partir de 10 / 12 mois, et lesquels sont à proscrire pour l’aider à bien grandir !

Le lait de vache, pas adapté pour les enfants de 10 mois à 3 ans.

Il peut être tentant de donner du lait de vache à bébé : pas de préparation, peu cher, bébé partage le même lait que le reste de la famille…Et c’est bien là tout le problème : à 10 mois, un tout-petit n’a pas le système digestif d’un adulte, et ses besoins nutritionnels restent bien particuliers pour soutenir sa croissance fulgurante !

Le principal « reproche » que l’on peut faire au lait de vache pour un bébé, c’est sa teneur en protéines. Il en contient en moyenne deux fois plus qu’un lait de croissance. Les protéines sont nécessaires pour la croissance de l’organisme : elles soutiennent le développement des muscles, elles contribuent au renouvellement des cellules cutanées et à la pousse des cheveux, des ongles, et garantissent des dents saines et la bonne minéralisation des os. Elles œuvrent également pour le bon fonctionnement des défenses immunitaires, et aident bébé à lutter contre les bactéries et les virus ! Mais point trop s’en faut : on estime que les petits français, à partir de 10 mois, en consomment déjà trois à quatre fois trop dans leur alimentation quotidienne…

Opter pour le lait de croissance est ainsi une bonne solution pour corriger en partie ce déséquilibre. 

Car un apport trop important en protéines n’est pas sans conséquences : les reins de bébé sont encore immatures, et stocker ces protéines leur demandent beaucoup d’effort et d’énergie. Le principal risque est donc de créer une surcharge rénale à moyen terme, voire une obésité à long terme. 

Autre argument en défaveur du lait de vache : il est pauvre en fer ! Si la teneur en fer peut varier selon le lait utilisé, on considère que le lait de vache apporte en moyenne 30 fois moins de fer que le lait de croissance !  Un point non négligeable quand on sait qu’un enfant sur deux n’a pas d’apports suffisants en fer. Deux biberons de lait de croissance par jour, soit environ 500ml, permettent de couvrir 80% des apports journaliers recommandés. 

On trouve également dans le lait 3ème âge des oligo-éléments comme le zinc, des minéraux comme le sodium, le potassium, le calcium, le phosphore, le magnésium…et des vitamines (vitamine A, les vitamines B1 à B9, B12, C, D3, E…), essentiels à la croissance de bébé !

Quid des laits de chèvre et de brebis pour un bébé ? Ils sont également déconseillés, et pour les mêmes raisons que le lait de vache : leur richesse en protéines est inadaptée à un tout petit.

Pour en savoir plus sur la composition d’un lait de croissance, nous vous invitons à lire notre article Lait de croissance : quelle composition ? 

Les laits végétaux, sans intérêt nutritionnel pour bébé

Lait d’amande, de soja, d’avoine, de noisette…les laits végétaux ont le vent en poupe ! Présentés comme une alternative healthy au lait de vache, vous vous demandez si vous pouvez les proposer à bébé en remplacement de son lait infantile ? La réponse est non ! Contrairement à la croyance générale, ces boissons ne sont en réalité pas des laits : seuls les produits émanant d’un animal peuvent prétendre à la dénomination de laits ou de produits laitiers. Il s’agit en fait de jus végétaux, et la Cour Européenne de Justice a rendu un arrêt qui stipule que ces produits doivent être renommés pour éviter toute confusion dans l’esprit des consommateurs.

 

Ces jus n’ont en réalité que peu d’intérêt nutritionnel : ils contiennent principalement de l’eau et sont souvent dépourvus de vitamines et de calcium. Consommés quotidiennement, ils peuvent entraîner un retard de croissance et une malnutrition chez un tout petit.

Attention : Certaines formules infantiles sont élaborées à partir de riz ou de lait de chèvre, par exemple. Ils sont destinés aux enfants intolérants au lactose et / ou allergiques aux protéines de lait de vache et leurs formules ont été retravaillées pour apporter à bébé tous les nutriments nécessaires à sa santé. Ils n’ont donc rien à voir avec les laits végétaux précités. Si vous suspectez une allergie au lait chez votre enfant, parlez-en à votre pédiatre qui lui seul pourra vous conseiller le type de lait à envisager en remplacement.

Lait de vache, lait de soja, lait d’amandes…Vous l’aurez compris, aucun d’eux ne peut prétendre être un lait de croissance adapté à un petit ! Préférez les laits de croissance classiques pour votre enfant, jusqu’à l’âge de 3 ans.

Envie d’en savoir plus sur le lait de croissance et d’obtenir des réponses à toutes les questions que les parents se posent ? Rendez-vous sur notre page Instagram pour visionner le replay de notre live sur les laits de croissance, animé par la pédiatre Sandra Brancato.

 

Changer les couches, donner le bain, bercer bébé pour l’endormir…autant de nouveaux gestes que les jeunes pa-rents doivent apprendre à la naissance de leur enfant ! N’oublions pas la préparation des biberons, une tâche ô combien importante si la maman n’a pas souhaité ou pas pu allaiter. Si vous allez certainement devenir un pro du biberon dans quelques temps, les débuts ne sont pas toujours évidents, et comme pour tout, cela s’apprend ! On vous explique aujourd’hui comment préparer un biberon dans les règles de l’art, même quand bébé s’impatiente !

Etape 1 : L’hygiène avant tout !

Une règle de base à rappeler : on prépare toujours le biberon sur un plan de travail propre, et on se lave les mains avec du savon avant de commencer, pour ne pas introduire de bactéries dans le lait de bébé. 

Etape 2 : Remplissez le biberon d’eau

Toutes les eaux ne sont pas bonnes pour bébé ! Si vous choisissez une eau en bouteille, assurez-vous qu’elle com-porte la mention « adaptée à l’alimentation du nourrisson ». Les eaux comportant cette mention répondent à un cahier des charges strict et à 40 critères de qualité définis par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation (ANSES) 

Il est tout à fait possible d’opter pour l’eau du robinet si celle-ci contient peu de nitrates, de fluor et de sodium et si sa minéralisation est faible. Pour vous en assurer, une seule solution : prendre contact avec votre Mairie ! Veillez également à la qualité de vos canalisations, celles des maisons anciennes (années 40 et avant) pouvant contenir du plomb.

Une astuce si vous n’avez pas d’eau potable à portée de main, comme par exemple lors d’un séjour à l’étranger : faites bouillir l’eau au préalable, laissez-la refroidir, vous pourrez ensuite l’utiliser pour le biberon de bébé !

Etape 3 : Des mesurettes arasées

Munissez-vous de la mesurette présente dans votre boîte de lait. Quelle que soit la marque, la règle est la même : une mesurette pour 30 cl d’eau. Remplissez-la et arasez-la en utilisant le rebord prévu dans la boîte, ou un cou-teau. Ne tassez pas le lait, et ne touchez pas la poudre avec les doigts pour éviter les contaminations. 

De même, évitez de laisser la dosette sur le plan de travail après utilisation et remettez-la immédiatement dans la boîte. 

Etape 4 : Mélangez eau et lait en poudre

Mélangez eau et lait sans tarder en faisant rouler le biberon entre vos mains et en le secouant énergiquement de haut en bas pour éviter la formation de grumeaux. 

Important : si vous partez en balade, ne préparez pas votre biberon avant de partir. Placez plutôt d’un côté l’eau dans le biberon, de l’autre les doses de lait dans une boîte doseuse, et réunissez les deux au moment où bébé a faim.

Etape 5 : Faire chauffer le biberon…ou pas !

Si vous faites chauffer votre biberon, utilisez un chauffe-biberon adapté, qui va automatiquement porter le mé-lange à bonne température, aux alentours de 37°C. L’avantage ? Aucun risque que le lait ne soit trop chaud, et il sera mieux digéré s’il se rapproche de la température du lait maternel. 

Evitez toutefois d’utiliser le micro-ondes : outre le risque important de brûlure, il détruit les vitamines et les pro-biotiques contenus dans le lait…

Vous pouvez également chauffer l’eau avant de mettre le lait, ce qui favorise la bonne dissolution de la poudre. 

Il est tout à fait possible de donner le biberon à bébé sans le faire chauffer, à température ambiante, si votre tout petit y est habitué !

Etape 6 : Régalez bébé !

Votre biberon est prêt à être consommé, et vous pourrez conserver le mélange pendant une heure si bébé n’est pas un gros mangeur ou à tendance à fractionner sa prise de lait. Après une heure, pas d’hésitation : il faut le jeter sans remords, car la prolifération des bactéries est importante. 

 

Etape 7 : On nettoie…et on recommence !

Une fois consommé (ou après une heure), lavez le biberon sans tarder avec un liquide vaisselle adapté (certains portent la mention « convient au lavage des biberons ») et un goupillon qui vous permettra de bien nettoyer la tétine. Laissez-le sécher à l’air libre, par exemple sur un arbre à biberons, et n’utilisez pas de torchons. 

La stérilisation, qui avait le vent en poupe il y a quelques années, n’est aujourd’hui plus conseillée si la préparation et le lavage du biberon sont faits dans le respect des règles d’hygiène.

Avec un peu de pratique, vous saurez très vite préparer un biberon dans les règles de l’art et (presque) les yeux fermés !

Les aliments de l’enfance, aussi appelés baby food en anglais, désignent les aliments conçus et préparés pour les enfants de 0 à 3 ans. Si on pense souvent en premier aux petits pots de légumes, ils englobent en réalité une grande variété de produits : le lait infantile, les petits plats pour le midi et le soir, mais aussi les céréales infantiles, les biscuits pour bébé, les compotes, les laitages pour les tout-petits (brassés, yaourts…) font partie des aliments de l’enfance, et ce, quel que soit leur format : en gourde, en pot, surgelés…Ils accompagnent bon nombre de parents au quotidien, qui ont bien compris qu’ils présentaient de nombreux avantages. Détaillons-les ensemble dans cet article : voici 5 bonnes raisons de donner des aliments de l’enfance à votre bébé !

Raison n°1 : une sécurité inégalée pour les aliments de l’enfance

Saviez-vous que les aliments de l’enfance subissent de multiples contrôles avant d’arriver dans l’assiette de bébé ? Un petit pot ou un petit plat sera contrôlé 165 fois au cours de sa production. Matière première, production, emballage, produit fini : pas de concession, à chaque étape l’aliment est passé au crible ! Par exemple, 10 échantillons seront nécessaires pour valider l’absence de listéria, contre 1 seul pour l’alimentation courante. Les limites en résidus de pesticides sont 500 fois plus strictes, et celles en nitrate sont 10 fois plus stricts. Les colorants, édulcorants et conservateurs sont tout simplement interdits. En optant pour un aliment de l’enfance, vous faites le choix d’un produit sûr, bien plus contrôlé que les produits pour adultes ou les fruits et légumes achetés dans les différents réseaux de distribution.

Raison n° 2 : Ils ont toujours la bonne texture !

Très lisse, mouliné, grossièrement mixé, avec des morceaux…pas facile de savoir quelle texture donner à quel âge. Avec les aliments de l’enfance, pas d’inquiétudes : les textures évoluent selon les tranches d’âge pour toujours proposer à votre enfant celle qui est la plus adaptée !

Raison n°3 : Ils répondent aux besoins nutritionnels des bébés

Apporter la juste dose de glucides, de protéines, de lipides n’est pas toujours évident. Si le fait maison est aussi une très bonne option, beaucoup de parents oublient de rajouter des matières grasses (l’huile de colza étant la plus indiquée pour apporter à bébé des acides gras essentiels, comme les fameux Oméga 3), ont tendance à saler un peu trop pour que le plat de bébé soit moins fade, ou donnent trop de protéines. Un bébé n’est pas un adulte miniature, et ses besoins restent bien spécifiques jusqu’à l’âge de 3 ans. Lui donner un aliment de l’enfance, c’est avant tout lui proposer un petit plat 100% adapté à son âge, pour l’aider à bien grandir !

Raison n° 4 : les aliments de l’enfance sont pratiques !

On ne va pas se mentir : les aliments de l’enfance sont pratiques et représentent souvent un véritable gain de temps dans la vie souvent bien remplie des jeunes parents ! Faciles à réchauffer, faciles à transporter, ils vous suivent dans tous vos déplacements et vous permettent de nourrir sans attendre un bébé qui s’impatiente. Les laitages infantiles par exemple, sont pasteurisés pour pouvoir être conservés hors du frigo. Vous pouvez les emmener dans toutes vos balades, au parc, à la plage, sans vous soucier de transporter une glacière. Et le format gourde, proposé par de nombreux fabricants, est parfait pour combler une petite faim sans transporter de couverts, et sans se salir !

Raison n° 5 : les goûts sont variés pour nos petits gourmets !

Pour proposer à bébé des recettes variées tous les jours, rien de tel que les aliments de l’enfance ! Ils mettent à votre portée une grande variété de goûts pour les repas du midi, du soir et les goûters. Ils mettent à votre portée de nouvelles saveurs, parfois difficiles à trouver hors saison, ou des fruits et légumes qu’on ne pense pas toujours à cuisiner, comme l’artichaut ou le topinambour. Bref, ils permettent d’éveiller bébé au goût, d’autant que les recettes sont élaborées par des grands chefs pour satisfaire votre petit gourmet. Un dernier point : on entend souvent dire que les petits pots et petits plats pour bébé sont fades. Il n’en est rien : bébé n’a pas le même palais que vous, et donc pas le même référentiel. Comptez sur les aliments de l’enfance pour le régaler !

Occasionnellement ou quotidiennement, les aliments de l’enfance sous toutes leurs formes sont une très bonne solution pour faciliter la vie des jeunes parents, qui peuvent les proposer sans aucun complexe ni culpabilité à leur tout petit !

Vous le savez, un apport suffisant en vitamines est indispensable pour la bonne croissance de votre bébé, et ce dès sa naissance. Si on parle beaucoup des vitamines les plus connues (A, C et D entre autres), il en est une, un peu moins courante, qui ne doit toutefois pas être négligée : la vitamine B12. Également appelée cobalamine, elle est essentielle au bon développement du cerveau, du système nerveux et de l’organisme en général, d’où l’importance pour un tout petit de la consommer en quantité suffisante. Zoom sur cette alliée, qui aide bébé à bien grandir !

Quel est le rôle de la vitamine B12?

La vitamine B12 est essentielle au corps humain, à tout âge. Elle intervient à différents niveaux :

  •  Elle garantit le bon fonctionnement du système nerveux, en maintenant notamment l’intégrité de la myéline, cette gaine qui protège les nerfs et les aide à bien fonctionner.
  •  Elle soutient la multiplication des cellules de l’organisme (notamment des cellules sanguines), un point important pour un petit corps en pleine croissance !
  • Elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire
  • Enfin, comme toutes les vitamines du groupe B, elle contribue à fournir de l’énergie au corps humain !

On la trouve principalement dans les aliments d’origine animale : viande, poissons, abats, œufs, produits laitiers, fruits de mer. Les fruits, céréales et légumes en sont dépourvus, d’où le risque de carence chez les végétariens. Les végétaliens, qui excluent toute consommation de produits d’origine animale, n’ont aucun apport en vitamine B12, d’où la nécessité de prévoir une supplémentation via des compléments alimentaires.

La vitamine B12 est stockée principalement dans le foie, et les signes de carence ne sont pas toujours évidents à repérer, car ils peuvent se manifester plusieurs mois (voire plusieurs années chez l’adulte) après un manque d’apport. Les études montrent ainsi que les premiers signes de carence chez un nourrisson ne se manifestent qu’à partir de 3 à 6 mois[1].

Une consommation insuffisante de vitamine B peut entraîner une anémie, des troubles neurologiques et des retards de croissance chez un bébé. Comment alors, s’assurer que votre enfant en consomme en quantité suffisante ?

[1] Voir Lettre Nutrition de l’enfant de juin 2017 pour une analyse complète

Apports en vitamine B12 chez un bébé

Les apports nutritionnels conseillés sont de 0,4 µg/jour en dessous de 6 mois, de 0,5 µg/jour de 6 mois à 1 an, puis de 1,5 µg/jour de 1 à 3 ans.

Tant que le lait constitue la seule alimentation de bébé, il n’y a en général pas de carence possible en vitamine B12.

  •  En effet, si bébé est allaité : le lait maternel contient la vitamine B12 absorbée par la maman – sous réserve que celle-ci ne soit pas végétalienne, auquel cas une supplémentation devra être envisagée le temps de l’allaitement (via un accompagnement médical) .
  •  Si bébé prend le biberon : la vitamine B12 fait partie des vitamines qui sont ajoutées aux formules des laits infantiles, conformément aux critères réglementaires (Règlement délégué (UE) 2016/127 du 25/09/2015) qui imposent une présence de vitamine B12 entre 0,1 µg à 0,5 µg/100 kcal. Votre bébé en consomme donc dans les bonnes proportions !

Les choses peuvent se corser quand bébé a commencé la diversification (à partir de 4/6 mois) et que la proportion de lait, maternel ou infantile, a diminué en conséquence. Rassurez-vous, il est assez facile de s’assurer que votre enfant ne manque pas de vitamine B12.

 

Vitamine B12 et diversification alimentaire

La solution pour lui garantir des apports suffisants en vitamine B12 ? Tout simplement lui proposer des petits plats variés, en mettant au menu du poisson, de la viande ou des œufs chaque midi (les quantités et textures devant être adaptées à l’âge de l’enfant). Le risque de carence est écarté dans le cadre d’une alimentation équilibrée, qui n’exclut pas les produits d’origine animale.

Une bonne option est de choisir des petits plats ou petits pots déjà prêts, qui contiennent tous les apports nutritionnels adaptés à l’âge de votre bébé. Vous êtes ainsi sûre qu’il ne manque de rien ! De la même façon, continuer de proposer un lait de croissance après 10/12 mois est une bonne façon de combler ses besoins en vitamine B12. A partir de 12 mois, privilégiez le lait de croissance au lait de vache, dont les apports en protéines, fer et zinc sont mieux adaptés au jeune enfant.

Si, pour des raisons éthiques ou personnelles, votre bébé ne consomme pas de produits d’origine animale (pas de lait, pas de viande, poisson ou œufs…), il est important de faire part de ce choix à votre pédiatre ou à votre médecin, car vous éliminez de fait toutes les sources possibles d’apport en vitamine B12. Ce type d’alimentation n’est possible que sur avis médical et nécessite un suivi régulier pour s’assurer de la bonne croissance de bébé. Dans ce cas, votre médecin vous prescrira des compléments alimentaires sous la forme la plus adaptée à l’âge de votre enfant.

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[1] Voir Lettre Nutrition de l’enfant de juin 2017 pour une analyse complète